1. |
Le Bal Des Sorcières
02:38
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LE BAL DES SORCIERES
En route pour le bal des troubadours
En route pour les claquements de tambours
En route pour le sacrement divin
En route pour conduire sans les mains
En chasse pour décrocher la timbale
En chasse pour libérer l’animal
En chasse de folie passagère
En chasse pour le bal des sorcières
Ce soir, c’est soir de fête
Ce soir, c’est soir de bousculade
Ce soir, c’est soir de pèlerinage
et ça sent le vol à l’étalage
Ce soir, c’est du cousu main
Ce soir, c’est pieds joints dans le pétrin
Ce soir, c’est la folie meurtrière
Ce soir, c’est le bal des sorcières
En voie d’effleurer l’allégresse
En voie de se brûler les fesses
En voie de disparition
En bonne voie de perdre la raison
En piste pour festoyer aux Bois
En piste pour se déchirer la voix
En piste, sortez les révolvers
En piste, c’est le bal des sorcières
Ce soir, c’est soir de fête
Ce soir, c’est soir de bousculade
Ce soir, c’est soir de pèlerinage
et ça sent le vol à l’étalage
Ce soir, c’est du cousu main
Ce soir, c’est pieds joints dans le pétrin
Ce soir, c’est la folie meurtrière
Ce soir, c’est le bal des sorcières
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2. |
Enfuis Toi D'Ici
02:55
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ENFUIS-TOI D'ICI
Enfuis-toi d’ici, car tu vois tout est en feu, tout est fini
C’est le grand incendie, ne descends pas dans la fosse aux lions
Mais attends une seconde, attends encore juste un instant
Oui, arme-toi de patience jusqu’à la prochaine étreinte
Vois comme s’approche la fin, déjà la flamme s’est éteinte
Vois les lumières sous la ville bouillir au loin
T’es prête à te damner, pourquoi ?
T’es prête à te perdre là-bas
N’es-tu pas la lumière dans la nuit
Celle qui apaise mes pas ?
Alors vautrons-nous comme des chiens, déchirés dans le silence
Notre Dieu nous a-t-il abandonné, ou s’amuse-t-il à leur festin ?
Allez viens rentre dans la danse, ou enfuis-toi jusqu’au matin
On ne sentira bientôt plus rien, que la douce démence
Oh non, je t’en prie n’aie pas peur de l’évasion artificielle
C’est l’amitié la plus fraternelle, n’est-ce pas là la vraie chaleur ?
T’es prête à te damner, pourquoi ?
T’es prête à te perdre là-bas
N’es-tu pas la lumière dans la nuit
Celle qui apaise mes pas ?
T’es prête à te perdre dans le feu
Avec les fous les plus furieux ?
Ceux qui hurlent et s’abandonnent
Dans le creux de tes bras
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3. |
La Fumée De Ta Cigarette
03:25
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LA FUMEE DE TA CIGARETTE
Allons fracasser les murs, allons foutre le feu au Pertuisat
Briquons enfin leurs sornettes, allons leur faire un ou deux doigts
On pourra plier nos affaires et déchirer calmement tous les draps
Allons trinquer en enfer, ici Dieu sait combien il fait froid
Enfonçons-nous dans la nuit, tous au Colliard en collants
Allons prêcher la bonne parole à des chiens plus ou moins savants
Allons nous saouler à Bonfol comme y fait bon chez ces Suisses allemands
Et crachons goulûment au ciel, mais surtout ne restons pas devant
Elle danse juste là, la fumée de ta cigarette
Demain il n’en restera rien, alors dansons jusqu’au bout de la fête
Allons voir le fond de la mer et ses rochers en contre-bas
Toujours à fond la caisse avec des trémolos dans la voix
Allons au sommet du blues dans les plaines de l’Alabama
Barrons-nous vers l’ouest ou alors chez l’Hermann à Vellerat
Elle danse juste là, la fumée de ta cigarette
Demain il n’en restera rien, alors dansons jusqu’au bout de la fête
Des voix dissonantes nous appellent, allons nous noyer dans leur bras
Ramène un peu ton vélomoteur Lulu, qu’on s’y foute à deux ou à trois
Si tous nos chevaux de bataille se sont effondrés sous leur poids
Chantons un bon vieux requiem et vidons tout le vin de l’Arbois
Elle danse juste là, la fumée de ta cigarette
Demain il n’en restera rien, alors dansons jusqu’au bout de la fête
Elle danse juste là, la fumée de ta cigarette
Demain il n’en restera rien, alors dansons jusqu’au bout de la fête
Elle danse juste là, la fumée de ta cigarette
Demain il n’en restera rien, alors dansons jusqu’au bout de la fête
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4. |
Seigneur Jésus
03:52
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SEIGNEUR JESUS
N’aie crainte quand tu franchis les ravins de la mort
Il sait le juste chemin, il sait beaucoup plus encore
Il est la lumière qui absout, il est le feu dans le froid
Recueillons-nous un instant et partageons la vodka
Seigneur Jésus, sauve mon âme
Seigneur Jésus, défends-moi
Avant que les ténèbres ne fassent vaciller la flamme
Avant qu’le Jack Daniel’s ne nous mette pour de bon sur le toit
Dans l’adversité la tourmente, son souffle calme l’amer
Il est l’étoile scintillante, qui nous guide à travers le désert
Et quand Babylone brûle, quand les océans sont déchaînés
En paix il nous conduit, par les vertes vallées
Seigneur Jésus, sauve mon âme
Seigneur Jésus, défends-moi
Avant que les ténèbres ne fassent vaciller la flamme
Avant qu’le Jack Daniel’s ne nous mette pour de bon sur le toit
Hosanna, nous n’attendions plus que le feu
Nous n’attendions plus que toi
Hosanna, au plus haut des cieux
Nous n’attendions plus que toi
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5. |
Hey Jody
04:16
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HEY JODY
La chaleur grimpe, le goudron s’enflamme déjà
La terre tremble de ses dix doigts
Il est temps, oh grand temps Jody de t’en aller
Ma belle, ton sourire en a fait plus d’un pleurer
Je sais que ton cœur a tant saigné
Désormais qu’il est froid
Mais ici la vengeance est un plat
Qui se mange salé
Hey Jody, taille la route
Il est temps de mettre les voiles, tire-toi de là
Hey Jody, taille la route
Avant que tu ne tombes aux mains des malfrats
Dans ce bar, esseulée, apeurée,
Tu regardes derrière
Les silhouettes qui te suivent
N’ont d’yeux que pour toi
La candeur incarnée, qui envoûte
Quiconque veut s’y frotter
Mais derrière ce visage enchanté
Nul ne sait que se cache l’effroi
Hey Jody, taille la route
N’entends-tu pas le glas qui tinte près de toi
Hey Jody, taille la route
Avant que tu ne reposes au milieu des bois
Hey Jody, avant que tu ne tombes, avant que tu ne tombes
Hey Jody, aux mains des malfrats
Hey Jody, ne t’en fait pas, on est tous en prise au désarroi
Juste avant, juste avant que ne sonne le glas
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6. |
Petrouchka Pouchkine
03:49
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PETROUCHKA POUCHKINE
Dans les encolures, dans les faïences, dans les soubresauts,
dans les tournures de phrase qui s’échappent en lambeaux
et rejaillissent comme le feu dans nos fêlures
La main sur le cœur, dans les dérapages, dans le sillage des vaisseaux-mère
dans le clair pourquoi pas, mais à-vrai-dire c’est bien souvent l’obscur
Qui prend la place dans nos sanglots aux confins de l’épissure comme
un trouble-fête que rien n’ébranle, un lancinant tourment que rien n’arrête
Une poignée d’aubépine qui nous aimante et nous embrase de milles éclats
N’est-ce dont pas là, le fameux chant des communiantes ?
Serait-ce dont là, ta singularité, ton savoir-faire ?
Quand je te vois, je te comprends, tu m’animes
Serait-ce dont là, ta singularité, ton savoir-faire ?
Petrouchka Pouchkine
Hochons la tête dans la mesure, puisqu’on se retrouvera au matin
dans les bras l’un de l’autre, aussi beaux que des fous perdus dans la nature
Comme évincés du troupeau, égarés dans les forêts inondées par la chaleur
des nuits d’alcool où les serpents incandescents dansent et se dandinent
À destination du paradis, à la jointure des convergences,
dans les écornures, dans les renflements, jusqu’au sommet de l’abîme
Juste avant que n’arrive l’instant précieux, l’instant magique qui nous
conduira à la paix de l’âme et nous guérira de toutes ses blessures
Serait-ce dont là, ta singularité, ton savoir-faire ?
Quand je te vois, je te comprends, tu m’animes
Serait-ce dont là, ta singularité, ton savoir-faire ?
Petrouchka Pouchkine
Arrêtons les oscillations entre la force et la faiblesse,
demain il sera trop tard, alors tâchons d’enfin reprendre les rênes
Jusqu’à ce que la mort nous étreigne, nous envahisse et nous amène
de l’autre côté de la rive, à l’épicentre de la lumière, en plein milieu de l’arène
Dans la clarté furtive de la nuit, et de ses filles en bas de soie qui arpentent
les rues et qui apaisent les tourments en un claquement de doigts
Un instant assourdissant, un instant d’amour et de trêve entre tes bras ballants
N’est-ce pas toi, celle dont les doux rêveurs rêvent ?
Serait-ce dont là, ta singularité, ton savoir-faire ?
Quand je te vois, je te comprends, tu m’animes
Serait-ce dont là, ta singularité, ton savoir-faire ?
Petrouchka Pouchkine
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7. |
L'Indicible Feu De Joie
03:33
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L'INDICIBLE FEU DE JOIE
Du bout du doigt, pointer l’horizon sous la plaine
Jusqu’à ce que le cœur saigne et se perde dans tes bras
Allez viens, viens te pavaner au crépuscule
Jusqu’à ce que tout chavire, tout bascule, jusqu’à c’qu’on soit de bon aloi
Car c’est toi, toujours qui apaise mes songes
C’est toi la rivière où je plonge, celle dans laquelle je me noie
Juste un instant, tâchons de rester méticuleux
Il faudra bien traverser le feu avant qu’on se méprenne, qu’on s’égare
Tu sais comment, toi qui connais tous les sortilèges
Comment me délivrer du piège avant il ne soit trop tard
Car c’est toi, toujours qui apaise mes songes
C’est toi la rivière où je plonge, celle dans laquelle je me noie
N’est-ce pas là, des prairies sous un ciel éclatant ?
Allons-nous en au firmament avant que la tempête ne se prépare
Alors accroche-toi, on va franchir des barricades
Sur des chevaux de cavalcade, sur des tabourets de comptoir
Car c’est toi, toujours qui apaise mes songes
C’est toi la rivière où je plonge, celle dans laquelle je me noie
Oui c’est toi, toi qui connais tous mes doutes
C’est toi la lumière au bord de ma route, l’indicible feu de joie
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8. |
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C'EST NOUS QU'ON FAIT LA OI ICI DEDANS
Ami, que fais-tu là ? Tu m’as l’air esseulé
Tu navigues depuis longtemps dans la nuit
Sans savoir où tu vas, t’as fini par tomber
Sur ce petit coin de pays
Assieds-toi seulement au chaud et prends une bibine
On n’va pas se laisser abattre pour autant
Ici t’inquiètes mon pote, t’es à l’abri
C’est nous qu’on fait la loi ici-dedans
Regarde la nuit est belle et il n’est pas trop tard
On peut se mettre une putain de tuée
On essaiera de refaire le monde un peu comme chaque soir
Mais pour l’instant on n’a pas trop d’idées
Cette putain de société veut nous dire ce qu’on doit faire
Mais bordel on n’est plus des enfants
Si ça continue comme ça on balancera des pavés
Car c’est nous qu’on fait la loi ici-dedans
Une belle bande de copains qui chantent comme des bourrins,
C’est pour moi la plus belle patrie
Pas besoin de drapeau, on laisse ça aux fachos
Nous ce qu’on veut c’est festoyer toute la nuit
Mais putain y’a les flics, qu’est-ce qui viennent encore faire chier ?
On peut même plus gueuler gentiment
Rien à battre de ces simplets, y s’oseront pas rentrer
Car c’est nous qu’on fait la loi ici-dedans
Qu’est-ce qu’on est bien, mais qu’est-ce qu’on est pénard,
Qu’est-ce qu’on a fière allure quand on est plein
Si t’aimes bien les binouzes et les gros pétards
Y aura toujours de la place pour toi dans un coin
Mais qui c’est ces cons qui nous manquent de respect
Ils n’savent pas qu’on est des vrais méchants
Pour l’instant ils sont partis, mais si y reviennent on les éclate
Car c’est nous qu’on fait la loi ici-dedans
S’il faut gueuler, oh ça crois-moi, on peut gueuler
S’il faut chanter, oh ça crois-moi, on peut chanter
S’il faut danser, oh ça crois-moi, on peut danser
Et on va danser collé-serré !
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Maxi Puch Rodeo Club JU, Switzerland
Maxi Puch Rodeo Club, c’est comme un vieux souvenir d’adolescent qui vient te hanter un soir de pleine lune! C'est la fougue
d'un vélomoteur débagué tout juste sorti du garage qu'on enfourche pour franchir les bovi-stops en wheeling.
MPRC isch wie en alti Jugenderinnerig, die am e Vollmondobe in dir umespukt! Es isch der Schwung vomene frisierte Töffli, wo mit Wheelies über Viehgitter fräst.
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